Démarche artistique
Intéressée par les petits récits, le langage ordinaire, et l’influence d’internet et du numérique sur le langage, je travaille le contexte qui m’entoure de la performance à l’installation et l’édition.
Ma pratique de la performance est en permanente relation avec le langage et le texte / le geste et le son / l’écriture et l’oralité : une parole prononcée oralement retranscrite et mise en voix par d’autres, un texte non-destiné à être lu à voix haute, prélevé, monté et récité. En générant des glissements et des décalages entre ces différentes matières langagières, je cherche à révéler des enjeux sociétaux et questionner avec humour le regardeur.
Je récolte des morceaux et fragments de textes du réel : paroles prononcées, copiés-collés sur le net, extraits littéraires ou théoriques, interviews, etc. pour travailler dans un deuxième temps, avec des performeur·euses, les protocoles / partitions que je leur propose pour une mise en voix, en geste, en dialogue, en tension. Je travaille les mots comme des matières, dans leur sonorité, écriture, oralité et musicalité.
Dans la collaboration avec d’autres pratiques, j’invite des artistes du théâtre à la musique, de la danse aux arts visuels. Activer des espaces par le geste, la voix et le son. Se jouer des mots pour renvoyer des images, et des images pour renvoyer des mots, dans le soupçon d’une cohérence narrative.
Récoltés puis composés, les matières textuelles, dans lesquelle je puise, s’appuient sur des éléments de langage qui vite zappées dans notre quotidien, semblent contenir une richesse absurde; un commentaire sur Amazon pour un matelas dans Dodo Stamp, une notice d’installation transformée en mythologie dans Dragon Plat, les réflexions et états d’âmes de serveuses travaillant dans un bar à vin dans Paroles de serveuses.
Ces matières textuelles s’active par la performance, enrichies de propositions des performeurs qui y prennent part.
Entre écriture et partition, performance et graphisme, les mots et le langage se transforment au contact de l’autre.
Intéressée par les petits récits, le langage ordinaire, et l’influence d’internet et du numérique sur le langage, je travaille le contexte qui m’entoure de la performance à l’installation et l’édition.
Ma pratique de la performance est en permanente relation avec le langage et le texte / le geste et le son / l’écriture et l’oralité : une parole prononcée oralement retranscrite et mise en voix par d’autres, un texte non-destiné à être lu à voix haute, prélevé, monté et récité. En générant des glissements et des décalages entre ces différentes matières langagières, je cherche à révéler des enjeux sociétaux et questionner avec humour le regardeur.
Je récolte des morceaux et fragments de textes du réel : paroles prononcées, copiés-collés sur le net, extraits littéraires ou théoriques, interviews, etc. pour travailler dans un deuxième temps, avec des performeur·euses, les protocoles / partitions que je leur propose pour une mise en voix, en geste, en dialogue, en tension. Je travaille les mots comme des matières, dans leur sonorité, écriture, oralité et musicalité.
Dans la collaboration avec d’autres pratiques, j’invite des artistes du théâtre à la musique, de la danse aux arts visuels. Activer des espaces par le geste, la voix et le son. Se jouer des mots pour renvoyer des images, et des images pour renvoyer des mots, dans le soupçon d’une cohérence narrative.
Récoltés puis composés, les matières textuelles, dans lesquelle je puise, s’appuient sur des éléments de langage qui vite zappées dans notre quotidien, semblent contenir une richesse absurde; un commentaire sur Amazon pour un matelas dans Dodo Stamp, une notice d’installation transformée en mythologie dans Dragon Plat, les réflexions et états d’âmes de serveuses travaillant dans un bar à vin dans Paroles de serveuses.
Ces matières textuelles s’active par la performance, enrichies de propositions des performeurs qui y prennent part.
Entre écriture et partition, performance et graphisme, les mots et le langage se transforment au contact de l’autre.